Riche d’une histoire de plus de 60 ans, le groupe Dyar Al Madina s’est lancé, en 2005, dans le logement pour étudiants. Ils offrent plusieurs palettes de choix : des chambres single ou doubles, des chambres pour personnes à mobilité réduite ainsi que des chambres pour les enseignants chercheurs, pour des superficies allant de 14 à 40 m².

Le groupe immobilier détient 4 cites et assure la gestion d’un cinquième complexe résidentiel appartenant à l’UIR, pour une capacité d’accueil totale de 4.774 lits.

Ces cités universitaires seront sous la responsabilité de Bayt Al Maârifa. Ainsi la société s’occupera du gardiennage, de la télésurveillance et du contrôle permanent des chambres. Mais pas dans le sens policier du terme ! Comme nous l’explique Soufiane Ibrahimi, directeur général de Dyar Al Madina : « il s’agit uniquement de faire respecter l’ordre. Les consignes sont strictes : interdiction de fumer ou de consommer de l’alcool dans les appartements, obligation de respect du voisinage, etc. Il s’agit de ne pas trahir la confiance des parents des étudiants ».

Question loyers, « les étudiants sont de bons payeurs » nous confirme le DG. Cette année, ils varient en fonction des villes où sont situées les résidences. Ainsi, pour les appartements situés à Rabat, il faudra débourser entre 1.200 et 1.900 dh, 700 dh à El Jadida, entre 550 et 750 dh à Meknès et de 1.200 à 1700 dh à Casablanca.

L’ensemble des investissements a coûté la somme de 500 millions de dirhams à Dyar Al Madina, et ce n’est pas fini ; la société projette des extensions au niveau des résidences d’El Jadida, Casablanca et Meknès pour une enveloppe globale de 182 millions de dirhams. Ces extensions pourront accueillir 1.906 personnes.

Suivant cette même logique d’expansion, Dyar Al Madina espère étendre ses réalisations à d’autres villes du royaume : Tanger, Fès, Oujda, Agadir et Marrakech. Pour ce faire, des études de faisabilité sont programmées.