Casablanca, Rabat et El Jadida villes vibreront aux rythmes d’une musique ancestrale, profondément ancrée dans le patrimoine marocain. Initié par l’Association des amateurs de la musique andalouse du Maroc (Aamam) et du ministère de la Culture, le coup d’envoi sera donné au Mégarama de Casablanca, mercredi 4 décembre.

Au programme, la formation tunisienne Sakli, suivi d’une fusion entre l’orchestre de Tétouan et le groupe de flamenco Medialuna. C’est une sorte d’hommage au Maroc et à l'Andalousie, au temps où ces deux pays formaient un seul et même royaume.  

Le lendemain, toujours au Mégarama, se produira l’ensemble Rawafid de Tanger, avec Omar Metioui, Said Belcadi et Abir El Abed. La formation espagnole Enrique rendra un vibrant hommage aux Gipsy Kings.

Vendredi 6 décembre, de nombreux artistes se produiront à Casablanca et à Rabat.

Ainsi, la métropole économique verra défiler un groupe algérien de musique gharnatie et la rencontre savoureuse entre l’orchestre Chabab de Fès et l’ensemble Dar Al Ala.

Au même moment à Rabat, le public aura l’occasion d’assister à l’hommage donné aux Gipsy Kings, dans le magnifique théâtre national Mohammed V. En plus d’un grand orchestre qui réunira 50 artistes maghrébins, l’orchestre philharmonique du Maroc sera sur scène, avec comme invité de marque Fouad Zbadi.

La clôture du festival Andalussyat, qui a coutume d’attirer des milliers de mélomanes, se fera samedi à El Jadida, avec notamment des concerts de l’orchestre philharmonique du Maroc et le grand orchestre Maghrébin.  

Le jour même, El Jadida accueillera une conférence avec pour thème : «La musique andalouse marocaine : littérature, jubilation et éducation».

En 10 ans, ce festival est devenu l’un des évènements incontournables de l’agenda culturel marocain.

Le programme complet est visible à cette adresse