Agrodep, Hassan Derham devant le juge d'instruction en mai prochain
C’est une bien triste affaire qui continue de se dérouler sous le regard impuissant de tous les observateurs. Il s’agit de l’affaire Agrodep, avec le grave litige qui a mené Hassan Derham et son associé Pierrick Puech devant les tribunaux marocains.
Agrodep, Hassan Derham devant le juge d'instruction en mai prochain
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B.B.
Le 24 mars 2014 à 20h05
Modifié 24 mars 2014 à 20h05C’est une bien triste affaire qui continue de se dérouler sous le regard impuissant de tous les observateurs. Il s’agit de l’affaire Agrodep, avec le grave litige qui a mené Hassan Derham et son associé Pierrick Puech devant les tribunaux marocains.
Hassan Derham comparaîtra en mai devant le juge d’instruction. Celui-ci, qui a reçu le dossier transmis le 14 mars par le procureur, l’a en effet convoqué pour le mois de mai.
L’affaire pour laquelle le fantasque homme d’affaires est convoqué est l’enquête ouverte après plainte de l’associé Pierrick Puech pour “détournement de fonds, abus de confiance, vol et escroquerie“.
La police judiciaire avait ouvert une enquête suite à la plainte de M. Puech déposée en novembre 2013.
Au cours des différentes auditions, il est apparu d’une part que Hassan Derham non seulement ne se contentait pas de nier en bloc toutes les accusations, il accusait à son tour Pierrick Puech. Mais la déposition de Ahmed Sabour, expert-comptable qui a audité les comptes de la société, a été décisive, en plus des différentes pièces comptables et extraits de comptes bancaires : ces différents documents, tout comme le rapport de l’expert comptable, disent que Hassan Derham a prélevé sans justification et à titre personnel une somme élevée, 120 MDH selon l’accusation.
La ligne de défense de ce dernier qui a reconnu les retraits, consistait à dire qu’il s’agit de son propre compte courant et qu’en tant qu’associé, il a le droit de disposer d’un compte courant. En réalité, en aucun cas un compte courant d’associé ne peut être débiteur. Encore moins lorsqu’il s’agit d’un dirigeant.
Le marathon judiciaire se poursuit donc, Hassan Derham introduisant de son côté différentes requêtes pour enlever les pouvoirs de gestion à Pierrick Puech ou pour le démettre de ses fonctions de DG. En attendant, un groupe d'une dizaine de sociétés ainsi que 7.000 emplois sont menacés.