Marché de gros volaille. A Casablanca, les activités vente et abattage seront enfin séparées
Un appel d’offres pour la construction de ce nouveau marché à Casablanca a été lancé. L’objectif est de séparer la zone d’abattage de celle de la commercialisation. L’actuel équipement sert à la vente au gros et au détail ainsi qu’à l’abattage.
Marché de gros volaille. A Casablanca, les activités vente et abattage seront enfin séparées
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N. F.
Le 5 janvier 2017 à 18h04
Modifié 11 avril 2021 à 2h39Un appel d’offres pour la construction de ce nouveau marché à Casablanca a été lancé. L’objectif est de séparer la zone d’abattage de celle de la commercialisation. L’actuel équipement sert à la vente au gros et au détail ainsi qu’à l’abattage.
La nouvelle zone sera construite à Hay Mohammadi, sur une partie du terrain qui abrite l’actuel marché et sera dédiée exclusivement à l’abattage. L’appel d’offres lancé par la commune consiste à la construction d’un espace strictement réservé à l’abattage, en édifiant un mur séparant les deux activités.
"Nous avons hérité d’un marché de gros qui n’en était pas vraiment un. Une sorte de fourre-tout où se pratiquaient pêle-mêle la vente au gros, l’abattage et la vente au détail, y compris à l’extérieur du marché. Nous avons réussi à faire entrer tout le monde à l’intérieur vers la mi-2016, mais il reste à organiser cet espace pour séparer les activités vente et abattage, et pour ne plus gérer le détail", nous explique Abdelkrim Lahouichri, 8e vice-président au conseil de la ville en charge de la gestion de ce marché de gros.
"Au moment où le nouveau conseil a été constitué, l’idée de base a été de confier la gestion de ce marché à Casa Prestations comme ce fut le cas pour l’abattoir des viandes rouges et le marché de gros des fruits et légumes, mais son état ne le permettait pas. Il fallait d’abord le réhabiliter avant de livrer à la SDL un marché de gros digne de ce nom", ajoute la même source.
"A terme, il faudra carrément déplacer le marché de gros à l’extérieur de la ville. C’est une idée qui est à l’ordre du jour. Ce type d’équipement ne doit pas rester en centre-ville, vu tous les désagréments qu’il occasionne comme les mauvaises odeurs par exemple", poursuit Abdelkrim Lahouichri.
Selon des estimations non-officielles, 80 camions transitent quotidiennement par ce marché.
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