Le FMI au Maroc: “une nouvelle consolidation budgétaire est nécessaire”
Les autorités marocaines ont déclaré leur intention de continuer à traiter l'arrangement comme préventif. Le FMI a, pour sa part, réaffirmé la qualification continue du pays pour la LPL.
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S.E.H.
Le 15 mai 2017 à 16h45
Modifié 15 mai 2017 à 16h45Les autorités marocaines ont déclaré leur intention de continuer à traiter l'arrangement comme préventif. Le FMI a, pour sa part, réaffirmé la qualification continue du pays pour la LPL.
Le 12 mai 2017, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international a complété le premier examen en vertu de l’arrangement de la Ligne de précaution et de liquidité (LPL), apprend-on à travers un communiqué de l’institution. Celle-ci a également réaffirmé la qualification continue du Maroc pour la LPL.
Le FMI affirme également que les autorités marocaines ont déclaré leur intention de continuer à traiter cet arrangement comme préventif, d’autant plus qu’il a fourni une assurance contre les risques externes, et a favorisé la promotion d’une croissance plus élevée et plus inclusive.
"Les fondements économiques solides du Maroc et le bilan global de la mise en œuvre des politiques ont contribué à une performance macroéconomique solide ces dernières années", affirme Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint au FMI.
Il ajoute: "La position extérieure est restée forte en 2016, les réserves internationales ayant encore augmenté malgré un déficit de compte courant plus élevé que prévu. Les développements budgétaires moins favorables que les prévisions s’expliquent en partie par une croissance plus lente et des remboursements accélérés de la TVA".
Toujours selon M. Furusawa, la croissance devra rebondir en 2017 et s’accélérer progressivement à moyen terme, sous réserve de l’amélioration des conditions extérieures et de la mise en œuvre des réformes préconisées.
En effet, la perspective de rebond de l’économie marocaine demeure soumise à des risques importants, à savoir la faible croissance des principaux partenaires commerciaux du Maroc, des risques géopolitiques et l’incertitude de la politique mondiale.
Dans ce contexte, l’accord LPL du Maroc avec le FMI continue de servir d’assurance précieuse contre les risques externes, et soutient les politiques économiques des autorités.
De surcroît, le FMI rapporte que les autorités s’engagent à "réduire davantage les vulnérabilités budgétaires et externes tout en renforçant les bases d’uorcement de la surveillance des entreprises publiques".
L'administrateur du FMI ajoute: "L’adoption de la loi relative à la anque centrale et la poursuite de la mise en œuvre des recommandations du Programme d’évaluation du secteur financier contribueront à renforcer le cadre de la politique du secteur financier. La mise en place d’un régime de change plus flexible renforcera la capacité de l’économie à absorber les chocs". ne croissance plus élevée et plus inclusive".
"S’appuyant sur les progrès réalisés ces dernières années, une consolidation budgétaire supplémentaire est nécessaire et devrait être basée sur le contrôle continu des dépenses, une approche globale pour améliorer les revenus, la réforme de la fonction publique, la mise en œuvre prudente de la décentralisation fiscale et le renf
Il conclut: "L’amélioration du climat des affaires et de la gouvernance, de la compétitivité, de l’accès au financement et des politiques du marché du travail est essentielle pour accroître la croissance, réduire les taux de chômage persistants et élevés, en particulier chez les jeunes, et accroître la participation profesionnelle des femmes".
La ligne de précaution et de liquidité, qui s’étend sur deux ans pour le Maroc, s’élève à un montant de 2.504 milliards de DTS (Droits de tirage spéciaux), soit l’équivalent de 3,42 milliards de dollars. Elle a été approuvée par le conseil d’administration du FMI en juillet 2016. L’arrangement prendra fin le 21 juillet 2018.
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