Soudan: la rue se mobilise cette fois contre les généraux après le putsch
Les manifestants soudanais ont bravé le couvre-feu imposé dès la première nuit après le coup d'Etat ayant destitué le président Omar el-Béchir et affluaient vendredi 12 avril par milliers, déterminés à ne pas laisser les généraux du régime déchu maintenir leur emprise sur le pouvoir.
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k. kh.
Le 12 avril 2019 à 11h22
Modifié le 10 avril 2021 à 21h00Les manifestants soudanais ont bravé le couvre-feu imposé dès la première nuit après le coup d'Etat ayant destitué le président Omar el-Béchir et affluaient vendredi 12 avril par milliers, déterminés à ne pas laisser les généraux du régime déchu maintenir leur emprise sur le pouvoir.
Jeudi 11 avril, le ministre de la Défense Awad Ibnouf a annoncé à la télévision d'Etat "la chute du régime et le placement en détention dans un lieu sûr de son chef" Omar el-Béchir.
Il a aussi annoncé l'instauration d'un Conseil militaire de transition pour deux ans, qu'il dirigera lui-même avec pour adjoint le chef d'état-major de l'armée, le général Kamal Abdelmarouf.
A l'heure où nous mettons en ligne cet article, le Conseil donne une conférence de presse. Il a assuré qu'il allait dialoguer avec toutes les "entités politique" du pays et que le future gouvernement sera un "gouvernement civil".
"Nous allons dialoguer avec les entités politiques afin de préparer le climat aux échanges et à la réalisation de nos aspirations", a déclaré le général Omar Zinelabidine, membre du Conseil militaire de transition.
Des milliers de manifestants ont marqué leur rejet de ces instances militaires de transition en passant une 6e nuit consécutive devant le QG de l'armée à Khartoum, malgré un couvre-feu imposé pour un mois de 20H00 GMT à 02H00 GMT.
Aucun incident n'a été rapporté.
"Il n'y a aucune différence pour nous entre la nuit dernière et les jours et nuits précédentes", a déclaré à l'AFP Abou Obeïda, un manifestant.
"C'est notre place. Nous l'avons prise et nous n'allons pas l'abandonner jusqu'à ce que la victoire soit acquise. On a violé le couvre-feu. Nous allons continuer à le faire jusqu'à ce que nous obtenions un gouvernement de transition", a-t-il ajouté.
Autour de lui, des milliers de manifestants continuent d'affluer. Certains boivent du thé, préparent du café, lisent le Coran sous un soleil brûlant.
"On attend un grand rassemblement pour la prière du vendredi", explique M. Obeïda. Des manifestants ont appelé à tenir cette prière devant le QG de l'armée.
"Nous avons fait passer un message au nouveau Conseil (militaire de transition): nous voulons que ce soit un conseil de citoyens, pas un conseil militaire", dit à l'AFP un autre manifestant, sous couvert de l'anonymat.
De nombreux soldats sont visibles dans la foule, discutant sans animosité avec les contestataires.
L'ancien Premier ministre Sadek al-Mahdi, renversé en 1989 par M. Béchir, et chef du parti d'opposition al-Oumma, est attendu sur place dans la journée, mais sa présence n'a pas été confirmée.
(Avec AFP)
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k. kh.
Le 12 avril 2019 à 11h22
Modifié 10 avril 2021 à 21h00