“L'administration Biden n'a toujours pas statué sur la décision de Trump sur la marocanité du Sahara” (Al Hurra)
Cette radio américaine en langue arabe, qui couvre prioritairement le Proche-Orient, cite une source autorisée (s'exprimant au nom du département d'Etat) sous couvert d'anonymat.
“L'administration Biden n'a toujours pas statué sur la décision de Trump sur la marocanité du Sahara” (Al Hurra)
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Rédaction Medias24
Le 5 mai 2021 à 8h39
Modifié 5 mai 2021 à 9h56Cette radio américaine en langue arabe, qui couvre prioritairement le Proche-Orient, cite une source autorisée (s'exprimant au nom du département d'Etat) sous couvert d'anonymat.
Selon cette source anonyme, "l'administration Biden n'a pas pris de décision concernant la proclamation de Trump relative à la souveraineté du Maroc sur le Sahara". Elle ajoute que cette administration continue à avoir des contacts avec les parties pour trouver la meilleure façon d'aller de l'avant.
Malgré l'anonymat, l'information est crédible car Al-Hurra est une radio d’État américaine.
Le 30 avril, le journal en ligne américain Axios, réputé très bien informé et crédible, avait annoncé pour sa part que l'administration Biden "ne reviendra pas sur cette reconnaissance de la marocanité du Sahara, du moins pour le moment". Le journal qui citait deux sources informées et anonymes, ajoutait que le secrétaire d’État Anthony Blinken, l'avait déclaré à Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, au cours d'une conversation téléphonique.
Qui croire?
Les deux infos ne sont contradictoires qu'en apparence. L'information d'Al-Hurra ressemble à une réaction d'une partie du département d’État aux indiscrétions publiées par Axios. Elle dit simplement qu'il n'y a pas eu de décision formelle.
Anthony Blinken, secrétaire d’État américain, n'a pas dit le contraire. Mais il est tout à fait habilité à annoncer la couleur et à déclarer qu'il n'y aura pas de revirement, au moins dans l'immédiat.
En conclusion.
En l'absence de communiqué officiel, ou de déclaration publique de responsables américains, il faut continuer à suivre les faits, les seuls qui permettront de se faire une opinion.