Reportage à Logroño : Sur les traces de Brahim Ghali

C’est à l’hôpital San Pedro, unique établissement hospitalier public de la capitale de la Rioja, que le Chef du Polisario serait hospitalisé sous une fausse identité. Médias24 s’est rendu sur place. Ambiance.

L'hôpital San Pedro à Logrono. Ph Médias24

Reportage à Logroño : Sur les traces de Brahim Ghali

Le 30 mai 2021 à 18h40

Modifié 31 mai 2021 à 9h00

C’est à l’hôpital San Pedro, unique établissement hospitalier public de la capitale de la Rioja, que le Chef du Polisario serait hospitalisé sous une fausse identité. Médias24 s’est rendu sur place. Ambiance.

Jeudi 27 mai. Après un trajet de plus de 5h depuis Barcelone, nous arrivons en début de soirée à Logroño, la ville par qui le scandale « Ben Battouche » est arrivé, créant une grande crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne.

C’est dans cette agglomération, capitale de la région de la Rioja, au nord-ouest de la péninsule ibérique, que Brahim Ghali, le chef des séparatistes du Polisario, est dit hospitalisé depuis avril, après avoir accédé au territoire espagnol avec un faux passeport et sous une fausse identité.

A notre arrivée, ce soir-là, Logroño est très calme. Sauf dans le vieux quartier de cette ville de 150.000 habitants, où la jeunesse profite des terrasses des nombreux bars à tapas des petites ruelles pavées, au milieu de bâtiments moyenâgeux imposants, à l’architecture baroque. Mais nous n’avons pas le temps de siroter quoi que ce soit, déguster les spécialités locales ou profiter un peu de la beauté des lieux avant l’extinction des feux, le couvre-feu ici étant à 23h. Direction donc l’hôpital San Pedro, où nous partons en reconnaissance, voir ce qui s’y passe.

Situé à 5 kilomètres du vieux centre-ville de Logroño, ce grand édifice, un peu excentré, est le seul hôpital public de la ville, comme nous le précisent les employées de l’hôtel.

L’ambiance aux alentours est très calme. Comme autour de n’importe quel hôpital du monde, une nuit banale, comme les autres. Tout est fermé, les lumières éteintes, à part dans quelques chambres ou bureaux. Et nous ne remarquons aucune présence policière ni sécuritaire, comme on s’y attendait ou comme rapporté dans quelques médias espagnols.

Forte présence des Pro-Polisario devant l’hôpital San Pedro

Le lendemain matin, nous arrivons à l’hôpital San Pedro vers 9h30. Première image qui frappe : un genre de monument (très) improvisé en face de l’hôpital, où sont déposés couronnes et gerbes de fleurs, sous les projecteurs d’un cameraman d’Antena 3. Des bouquets accompagnés de cartes de soutien à Brahim Ghali, écrites dans toutes les langues (arabe, espagnol, anglais…), dont une signée Aminatou Haidar. (photo)

Ici, se tiennent trois individus. Nous engageons la discussion avec eux et comprenons vite que ce sont des pro-polisario : deux Sahraouis des camps de Tindouf, comme ils se présentent à nous, et un activiste pro-polisario venu de la région de la Cantabrie, apparemment très connu pour son soutien à la rasd. Son nom : Juan José Miera. Si les deux Sahraouis sont un peu réticents à l’idée de nous parler, le militant espagnol lui est prolixe.

Torse moulé dans un T-shirt vert à l’effigie d’un homme du désert armé et flanqué du slogan « resistancia sahraui », il nous explique qu’il est là pour soutenir le « Président Ghali » et « contrer la propagande marocaine » : « Nous sommes un groupe d’activistes et d’associations pro-sahraouies. Nous avons initié une campagne contre la désinformation et nous exprimons notre soutien au président Ghali », nous lance-t-il, en ponctuant ses propos par des signes « V » victorieux de la main. (Voir photo)

Puis, peu à peu, après s’être enquis de notre identité et nous avoir interrogé sur le média pour lequel nous travaillons, les deux Sahraouis se détendent et acceptent de répondre à nos questions.

Ils sont résidents en Espagne, dans différentes régions, et sont venus à Logroño pour soutenir leur leader. Mais au bout de trois semaines, et malgré plusieurs tentatives, ils n’ont toujours pas pu lui rendre visite, ni même le voir de loin : « On aurait bien voulu le voir. Mais on nous interdit l’accès à l’hôpital », regrettent-ils.

Nous insistons dans nos questions pour savoir si Brahim Ghali est véritablement hospitalisé ici ou non, car pour le moment aucune information officielle ne confirme sa présence à l’hôpital San Pedro.

« Nous avons appris sa présence ici par les médias. Mais aucun de nous ne l’a vu ou rencontré. Nous sommes-là en solidarité avec lui. Nous espérons qu'il va s'en sortir, même si on croit en Al-Qadar et Al-Ajal. Si son heure est arrivée, personne ne pourra rien y faire. C'est sa santé qui nous préoccupe pour l'instant. Tout le reste n’est que de la politique. Dès qu'il sera en forme, il va rentrer dans son pays. L'Espagne est de notre côté. Et ne se laissera manipuler par la propagande marocaine. Tous ceux qui l'accusent ont des liens avec le Maroc. Tout le monde le sait... », nous lance un des deux séparatistes. Avant que son frère d’armes n’intervienne pour nous lâcher qu’il est « peut-être rentré en Algérie », grand sourire aux lèvres…

Pour eux, comme pour l’activiste espagnol, la version marocaine des faits est « erronée », notamment son entrée sous un faux passeport.

« Il n’est pas entré en Espagne avec un passeport falsifié. C’est totalement faux. Notre ‘’Président’’ a toujours eu un passeport diplomatique. C’est une personnalité connue, il n’a pas besoin de falsifier un passeport pour entrer en Espagne. Mais à l’hôpital, il a été en effet admis sous un nom différent, pour des raisons sécuritaires, comme le font tous les grands responsables politiques dans le monde », nous répondent-ils.

Nous leur rétorquons que la version du faux passeport se tient quand on sait qu’il est recherché par la justice espagnole. Et que l’intention était d’entrer en catimini pour fuir la justice. Là aussi, leur réponse est toute prête.

« Ces accusations sont sans fondement. Tous ceux qui l’attaquent sont des gens proches du Maroc. Et ils n’ont aucune preuve des actes que Brahim Ghali aurait commis », martèlent-ils à l’envi. L’activiste espagnol abonde dans leur sens, accusant le Maroc « de campagne de propagande et de tentative de manipulation de la justice espagnole ».

Seule la « sauce séparatiste » est servie aux médias

Ce groupe d’activistes est présent à Logroño depuis plusieurs semaines. Et c’est malheureusement ce discours, ce seul discours anti-marocain, qui est servi aux nombreux médias qui viennent sur place pour couvrir l'événement, comme on a pu le voir de nos propres yeux, dans une interview qu’ils ont accordée à Antena 3, présente aux abords de l’hôpital.

Aucune des victimes espagnoles, ou des associations qui les représentent, ne sont présentes sur place pour donner aux journalistes une autre version des faits. Une absence qui laisse libre court au discours séparatiste…

Nous demandons à la journaliste d’Antena 3 comment elle couvre l’événement, les informations qu’elle a pu recueillir et si elle prend le soin d’avoir la version des victimes…

Présente sur place depuis le début de la crise, couvrant au quotidien l’hospitalisation de Brahim Ghali, elle nous dit que sa mission ici se résume au suivi de l’état de santé du chef des séparatistes.

« Moi, je suis là depuis le début. Nous nous intéressons à l’évolution de l’état de santé de Brahim Ghali. Le volet politique est traité, lui, par les équipes de Madrid », nous raconte-t-elle.

Quant au traitement équilibré du sujet, la journaliste -- qui nous confie qu’elle est, à titre personnel pro-polisario, mais s’efforce à faire preuve de neutralité dans son travail --, soutient qu’elle n’a rencontré personne à Logroño qui pourrait donner à entendre un autre son de cloche.

Nous lui demandons si elle a pu confirmer de manière officielle la présence du chef des séparatistes ici, si elle a pu avoir des informations concrètes sur lui, son état de santé réel. Sa réponse est tout sauf journalistique : « Pour vous dire la vérité, je ne l’ai pas vu de mes propres yeux. Mais je suis certaine qu’il est là. J’ai une amie qui a une amie infirmière qui travaille dans le service où il est hospitalisé. Elle a confirmé à ma source qu’il est dans le service pneumologie, au troisième étage. C’est sûr », nous assure-t-elle. Sûr ? Par vraiment, quand on tient l’information d’une amie d’amie qui connaît une amie…

La journaliste nous affirme, en précisant toutefois qu’il ne s’agit là que de son point de vue, que l’absence ici de ces « prétendues victimes », comme elles les qualifient, montre bien « qu’elles n’ont aucune preuve à apporter ».

L’accès selon elle à l’hôpital est interdit par quatre agents de la Police nationale. Et ni elle, ni ses confrères d’autres médias n’ont pu y accéder pour faire des interviews ou essayer d’approcher le chef du Polisario. Nous tentons toutefois notre chance, et traversons la rue pour entrer là où Brahim Ghali, alias Ben Battouche, reçoit des soins contre la Covid-19 comme ils disent...

Ben Battouche, le patient fantôme de San Pedro

Et la chance a été semble-t-il de notre côté. A l’entrée de l’hôpital, aucune présence policière (photo). Nous accédons donc à l’enceinte de San Pedro sans qu’aucune personne ne nous interpelle. Direction l’accueil, où nous nous présentons comme journaliste marocain et demandons de manière directe à rendre visite à Monsieur Brahim Ghali, ou Monsieur Ben Battouche.

Surprise: la réceptionniste à l’accueil nous demande d’attendre. Quelques appels plus tard, elle revient vers nous : « Monsieur, je suis confuse, je ne sais quoi vous dire. Mais les visites sont interdites pour tous les patients, sauf si vous êtes un membre de la famille ».

Nous lui disons que nous voulons faire notre travail et vérifier simplement si ce patient est bien présent ici. Sa réponse : « Je comprends. Mais la loi sur la protection sur les données nous interdit de livrer des informations sur nos patients ».

Nous demandons alors à voir le directeur de l’hôpital. Une requête à laquelle la réceptionniste accède en nous dirigeant vers le secrétariat du « boss », au premier étage (photo).

Là, dans les bureaux du premier étage consacrés au services administratifs, nous demandons à une des employées du bureau une rencontre avec le directeur. Elle prend notre pièce d’identité, le nom du journal pour lequel nous travaillons, et nous dit d’attendre à l’extérieur. Cinq minutes plus tard, la responsable des « relations presse » de l’hôpital San Pedro se présente à nous.

D’un ton courtois, elle nous explique que le directeur ne peut pas nous recevoir et met fin à nos questions par cette phrase laminaire : « Nous ne pouvons malheureusement vous donner aucune information, ni sur nos patients, ni sur notre hôpital ». Puis elle nous rend notre carte d’identité et nous souhaite d’un air désolé une « buena suerte » (bonne chance).

Nous continuons de déambuler dans les couloirs du premier étage et du rez-de-chaussée où nous interpellons plusieurs personnes qui travaillent dans l’hôpital, des infirmières, des médecins, du personnel administratif, des internes…

Certains prennent le temps de nous répondre, d’autres refusent de nous parler dès que nous présentons l’objet de notre visite.

Les quelques témoignages que nous avons pu recueillir au cours de cette pérégrination totalement libre à San Pedro convergent tous vers le même point : le personnel de l’hôpital a appris la nouvelle de l’admission de Brahim Ghali par les médias. Et personne n’est sûr de sa présence dans l’hôpital. Pour toutes nos sources, la vie de l’hôpital est la même qu’en temps normal. Et contrairement à ce qui est dit dans les médias, il n’y a aucune présence policière renforcée ni de dispositif sécuritaire exceptionnel.

Un de nos interlocuteurs nous lâche toutefois que Brahim Ghali se trouve au service pneumologie au troisième étage, confirmant l’information de la journaliste d’Antena 3, mais qu’il n’a aucune autre information sur ce patient « fantôme » que personne, même parmi le personnel de San Pedro, n’a vu.

« Nous sommes aussi curieux que vous. Notre hôpital est devenu célèbre grâce à ce monsieur. Nous essayons de demander aux infirmières du service pneumologie des informations, mais elles nous disent qu’elles ont interdiction de parler. A part cela, la vie est normale. Nous continuons de faire notre travail comme d’habitude... », nous confie une des personnes travaillant à San Pedro.

Accéder à Brahim Ghali : mission impossible

Nous demandons donc comment on peut accéder au troisième étage, là où se trouve Brahim Ghali. On nous dirige vers l’aile « Hospitalisation », là où se trouvent sur plusieurs étages les différents services de l’hôpital et les chambres des patients.

C’est en allant vers cette aile que la première barrière sécuritaire se tient face à nous : un vigile, assez costaud et pas comme les autres. Voyant que notre espagnol est très faible, il nous dit qu’il parle aussi anglais et français. Assez surprenant pour un simple agent de sécurité…

On se présente comme journaliste voulant visiter un patient au troisième étage, service pneumologie. « Je ne peux pas vous laisser passer monsieur. Si vous êtes journaliste, il vous faut un Pass de la direction de la sécurité. Si le patient est un membre de votre famille, il faut demander un Pass à l’accueil », nous répond-il de manière ferme et dans un français presque parfait.

Nous l’interrogeons si cette exigence d’un Pass pour visiter un patient est nouvelle, si elle a été instauré depuis que Brahim Ghali est là…  Réponse toujours aussi ferme : « Je ne peux rien vous dire monsieur ».

Nous insistons dans nos questions pour avoir quelques indices sur la présence de Brahim Ghali dans l’hôpital :

-« Est-ce que vous travaillez à l’hôpital depuis toujours ou êtes-vous venu récemment en détachement d’un autre service de sécurité ? ».

-« Monsieur, je vous prie d’aller voir le directeur de la sécurité de l’hôpital. Je dois m’en aller dans 15 minutes et passer le relais à mon collègue ».

-« Vous faites donc des shifts ? »

-« Oui, trois shifts de 8 heures », nous dit-il.

Direction donc le bureau de sécurité de l’hôpital pour décrocher le fameux sésame. Les portes se ferment dès notre arrivée et notre demande de voir le directeur de sécurité est balayé d’un revers de la main, comme dans une Mouqataâ. « Il n’est pas là », nous dit un de ses collaborateurs. Nous demandons à quelle heure il doit revenir. Réponse toujours aussi mouqataâienne : « On ne sait pas… ».

Nous attendons une demi-heure et revenons à la charge, le directeur n’est toujours pas là et personne ne sait quand il va revenir…

Nous ressortons donc bredouille (ou presque) de l’hôpital San Pedro, avec toutefois des éléments que nous pouvons affirmer avec certitude :

-La présence de Brahim Ghali à l’hôpital San Pedro n’est pas sûre. Aucune source officielle ne nous l’a confirmée. Mais l’ensemble des témoignages recueillis peuvent constituer un faisceau d’indices qui montrent qu’il est là, même si nous ne remarquons aucune présence policière particulière. Sauf si les agents de la Police Nationale ou des renseignements espagnols sont en tenue civile.

Un diplomate international que nous avons pu joindre à Madrid, nous confirme le caractère incertain de la présence du chef des séparatistes à Logroño :

« Les autorités espagnoles ont reconnu qu’il était en Espagne, mais personne n’a dit explicitement qu’il est à Logroño ou dans quel hôpital il a été admis. Cette information a été révélée par la presse, et selon mes sources, ce sont les Algériens qui ont fait fuiter cette information. Il ne faut donc pas se fier à ce que racontent les médias », nous affirme-t-il.

-L’ambiance dans l’hôpital San Pedro est normale, selon tous les employés que nous avons pu interroger. Et personne ne nous a confirmé s’il y a eu ces derniers jours un dispositif sécuritaire renforcé. Nous avons d’ailleurs pu entrer dans l’hôpital et y circuler librement sans que personne ne nous interpelle, sauf quand nous avons voulu monter au service pneumologie où l’on prétend que Brahim Ghali est admis.

-Devant l’hôpital, la cause marocaine est totalement absente. Un vide investi par les séparatistes et leurs soutiens espagnols qui servent aux médias une seule version des faits, celle du Polisario.

Je suis scandalisée que le gouvernement nous amène un violeur dans notre ville

-La population de la ville de Logroño vit sa vie de manière normale. Plusieurs personnes interrogées dans les rues de la ville disent ne pas s’intéresser à ce sujet, qu’ils n’ont su ce qui se passait qu’à travers les médias. Et que cela n’a aucun impact sur leur vie quotidienne. Une employée d’une boutique touristique s’est toutefois montrée scandalisée par cette affaire :

« On a appris tout cela par les médias quand il y a eu des problèmes de migration à la frontière espagnole avec le Maroc. Mais on ne sait pas de quoi il s'agit exactement, on ne comprend pas clairement. Je sais qu’il y a une personnalité politique sahraouie qui a été admise à l’hôpital San Pedro et qui est accusée de viol contre des femmes. On ne comprend pas pourquoi ils l'ont amené ici. Pourquoi San Pedro alors qu'il y a de bien meilleurs hôpitaux en Espagne. San Pedro est le seul hôpital public de la ville. Peut-être qu'ils ont justement choisi de l'amener ici parce que Logroño est une petite ville, discrète. La vie continue ceci-dit de manière normale. Mais moi, je suis scandalisée que le gouvernement nous amène un violeur dans notre ville. J'espère qu'il va partir le plus vite possible. Nous ne voulons pas de problème ici ».

Pour des diplomates espagnols, il s'agit de la plus grosse erreur diplomatique jamais commise par l'Espagne

-La colère exprimée par cette citoyenne espagnole contre son gouvernement reflète la grosse erreur diplomatique commise par l’Espagne. Notre source internationale nous a confié d’ailleurs que ses confrères diplomates espagnols qualifient cette affaire de la « plus grosse erreur diplomatique jamais commise par l’Espagne ».

Selon notre source, il y a la ministre des Affaires Étrangères et ses positions d’un côté et l’avis de son administration qui est totalement différent.

« La ministre a pris la décision d’accueillir Brahim Ghali sans consulter la technocratie du ministère qui connaît mieux qu’elle le dossier, la sensibilité du sujet. Ils veulent tous qu’elle démissionne, ce que Pedro Sanchez, je crois, veut aussi, mais je pense qu’ils vont attendre que cette crise s’estompe pour la remercier. Peut-être en noyant sont départ dans un remaniement ministériel qui n'est pas exclu surtout  après les dernières élections régionales qui ont montré que le parti socialiste n’a plus le soutien de la population ».

Pour notre source, la seule issue à cette crise avec le Maroc est « que la justice fasse son travail et aille jusqu’au bout, dans les procédures lancées contre Brahim Ghali ». Ce qui n’est pas totalement garanti, selon elle. « La justice espagnole n’est pas très indépendante. Elle ne fera jamais son travail s’il n’y a pas un feu vert politique. C’est donc une affaire politique et pas judiciaire. Et son sort dépend du gouvernement Sanchez ».

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