Circulation Dar Bouazza-Casablanca : les habitants obtiennent quelques améliorations

Au lendemain d’une réunion consacrée à la paralysie de la voie routière vers Casablanca, le collectif des habitants de Dar Bouazza déclare avoir été écouté par le gouverneur et les autorités de la commune. Selon un de ses représentants, Jalal Charaf, des actions rapides vont être menées pour désengorger la circulation en attendant de trouver le financement nécessaire à la construction d'une quadruple voie et de trois trémies.

Circulation Dar Bouazza-Casablanca : les habitants obtiennent quelques améliorations

Le 14 octobre 2021 à 18h59

Modifié 14 octobre 2021 à 18h59

Au lendemain d’une réunion consacrée à la paralysie de la voie routière vers Casablanca, le collectif des habitants de Dar Bouazza déclare avoir été écouté par le gouverneur et les autorités de la commune. Selon un de ses représentants, Jalal Charaf, des actions rapides vont être menées pour désengorger la circulation en attendant de trouver le financement nécessaire à la construction d'une quadruple voie et de trois trémies.

La multiplication des programmes immobiliers à Dar Bouazza a provoqué une explosion démographique dans cette commune, dont les habitants doivent quotidiennement emprunter la seule route (R 320) à destination de la capitale économique pour travailler, mais aussi pour accompagner leurs enfants à l’école.

Les habitants de Dar Bouazza qui souhaitent se rendre à Casablanca vivent un calvaire quotidien

Mais avec le trafic routier croissant, la R 320, qui comporte deux voies à peine, est confrontée à d’interminables embouteillages entre 7 h et 9 h 30 du matin pour accéder au centre-ville de Casablanca, mais également au moment du retour vers Dar Bouazza entre 16 h 30 et 20 h 30.

Ce calvaire quotidien, qui oblige les automobilistes à passer trois à quatre heures dans leur véhicule (aller-retour), durant les heures de pointe, a généré le lancement d’une pétition qui a déjà rassemblé 2.397 signataires désireux d'attirer l’attention des autorités.

Sollicité par Médias24, Jalal Charaf, membre actif du collectif des habitants de Dar Bouazza, nous a confié que cette mobilisation avait eu le mérite de "faire bouger les choses du côté des autorités locales".

Une mobilisation de la population locale qui a fini par porter ses fruits

Cette action a selon lui, a été à l’origine d’une réunion qui s’est tenue mercredi 13 octobre à la préfecture de Nouaceur entre le gouverneur de la province, le président de la commune de Dar Bouazza, la conseillère et la députée de la région, le pacha et bien évidemment le collectif des riverains.

Durant une réunion de deux heures, le gouverneur a écouté les doléances liées au quotidien stressant (retard au travail et à l’école pour les enfants…) des représentants des habitants de Dar Bouazza, avant de recueillir leurs propositions pour fluidifier la circulation ; il les a d’ailleurs mises en œuvre en partie dès le lendemain matin.

Le gouverneur fluidifie une partie du trafic routier en seulement vingt-quatre heures

En effet, si faute de financements disponibles, le gouverneur n’a pas voulu s’engager sur l'agenda des travaux réclamés par ses interlocuteurs, à savoir un élargissement routier à quatre voies et la création de trois trémies aux ronds-points, il a, dès le lendemain matin, envoyé des policiers pour réguler le trafic.

"Une promesse tenue sachant que, moins de vingt-quatre heures après notre réunion, j’ai pu constater dès 8 h du matin que des policiers étaient présents à tous les ronds-points, mettant ainsi un terme au manque de civisme de certains automobilistes qui multipliaient les infractions dans une anarchie totale."

D’autres solutions de régulation routières seront lancées à court-terme

"C'est donc un progrès honorable qu’il convient de saluer, d’autant plus qu’il devrait être suivi à court-terme de l'installation de feux rouges aux quatre petits ronds-points qui ralentissent beaucoup le trafic de la R 320, du fait de la priorité à droite accordée aux automobilistes qui viennent des communes de Oualad Azzouz, Anfa et Hay Hassani.

De plus, on nous a également promis d’installer des bretelles d’accès à cette route, qui permettront de désengorger l’axe de la circulation entre Dar Bouazza et Casablanca centre", s’est félicité l’ancien directeur général de la CGEM qui souffre tout autant que ses voisins de la commune balnéaire.

La mise à niveau définitive, qui coûtera 350 MDH, n’est pas d’actualité

Il faudra cependant attendre de réunir entre 140 et 170 MDH pour financer les travaux qui feront passer la route actuelle de deux à trois, voire quatre voies, comme le réclame le collectif ; et 180 MDH pour construire les trois trémies nécessaires qui permettront de mettre un terme définitif au ralentissement du trafic dans les quatre ronds-points qui séparent la commune de Dar Bouazza du centre de Casablanca.

Une enveloppe budgétaire globale de 350 MDH indisponible pour le moment, notamment en raison de la crise immobilière, puis sanitaire. D'après le gouverneur, ces deux crises auraient empêché les promoteurs immobiliers de la commune de s’acquitter de leurs impôts, censés financer ce type d’infrastructures routières.

A long terme, des trémies, des travaux d’élargissement et un réseau d’assainissement ?

Faute de budget, le gouverneur a refusé de faire des promesses sur un élargissement rapide de la route, projet qui traîne depuis 2014 et qui, selon lui, devrait prendre encore du temps. Il a toutefois laissé entendre, sans fixer de délai, que la priorité des autorités serait de créer des trémies.

Une fois que les finances le permettront, cette mise à niveau devra s'accompagner d'un autre investissement considérable pour pallier l’absence actuelle d’un réseau d’assainissement des eaux pluviales, qui inondent chaque hiver cette route très fréquentée.

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