Fermeture des hôtels Mogador : la version des employés

Le bureau syndical des employés des hôtels Mogador à Agadir et Marrakech affirme que, à la suite de la fermeture de plusieurs hôtels du groupe Ynna Holding, un conflit persiste autour de l'indemnisation.

Fermeture des hôtels Mogador : la version des employés

Le 10 janvier 2022 à 16h56

Modifié 10 janvier 2022 à 17h30

Le bureau syndical des employés des hôtels Mogador à Agadir et Marrakech affirme que, à la suite de la fermeture de plusieurs hôtels du groupe Ynna Holding, un conflit persiste autour de l'indemnisation.

Le groupe Ynna Holding a fermé neuf hôtels, dont 7 à Marrakech et un à Agadir. Une fermeture que le top management explique par l'impact de la pandémie.

La fermeture dure depuis plusieurs mois. Malgré cela, le groupe persiste à affirmer qu'il ne compte pas se désengager du secteur et qu'il envisage la réouverture dès que le contexte économique le permettra.

Dans cette affaire, les grands perdants sont les salariés qui se sont retrouvés sans emploi. Alors que le groupe affirme que "les employés ont été indemnisés", ce fait est contesté par le bureau syndical des employés des hôtels Mogador à Agadir.

Réagissant à la déclaration du vice-président de Ynna Group, Omar Chaâbi, à Médias 24, le bureau syndical relève "de nombreuses données inexactes". Si une partie des employés a en effet accepté les indemnités proposées par le groupe Chaâbi, une autre a choisi d'engager une procédure administrative.

Les salariés, représentés par le bureau syndical des employés des hôtels Mogador à Agadir, affirment avoir été "collectivement expulsés et empêchés de rejoindre leur travail". Des "faits" qui ont fait "l'objet de procès-verbaux d'inspection, rédigés par des huissiers de justice ayant constaté la présence de nouveaux gardiens engagés par l'entreprise pour interdire aux personnels de rejoindre leur lieu de travail, depuis début juillet 2021".

Les employés expulsés réaffirment leur rejet de la proposition du groupe, portant sur l'octroi de la seule indemnité de licenciement et excluant le reste des indemnités prévues par la loi (indemnité de préjudice et de préavis, indemnité du congé annuel...).

Selon le bureau syndical, la proposition de l'entreprise a été rejetée en l'absence d'une autorisation du gouverneur devant succéder à la soumission d'un dossier aux autorités.

L'employeur essaie donc, selon le même source, d'imposer ses conditions et de priver les travailleurs de plus de 70% de l'indemnité légalement autorisée. "L'indemnité proposée représentant moins de 30% de l'indemnité légale", affirme le porte-parole des anciens employés.

La même source ajoute que "l'employeur a laissé tous les travailleurs sans salaire ni indemnité, pendant une période de plus de sept mois".

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