Marine Le Pen : ce qu'elle a dit sur le Maghreb
Marine Le Pen a donné une conférence de presse, ce mercredi 13 avril, pour présenter son programme concernant la diplomatie et la politique étrangère de la France.
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Le 13 avril 2022 à 16h49
Modifié 13 avril 2022 à 18h02Marine Le Pen a donné une conférence de presse, ce mercredi 13 avril, pour présenter son programme concernant la diplomatie et la politique étrangère de la France.
Marine Le Pen continue à se repositionner sur les grands thèmes. Après la question cruciale du pouvoir d'achat, entre autres, elle a donné une conférence de presse, ce mercredi 13 avril, pour évoquer ce que serait sa politique étrangère en cas d'élection.
Voici ce qu'elle a dit sur le Maghreb :
"Je souhaite maintenir et enrichir nos liens avec les trois Etats du Maghreb. Je pense au Royaume du Maroc qui nous est cher, et à notre appui à la stabilisation en cours en Tunisie si les autorités tunisiennes le sollicitent."
L'essentiel de ce qu'elle a dit à cette conférence a été consacré à l'Algérie. Marine Le Pen a pour objectif de "maintenir des liens amicaux avec l'Algérie en tenant compte des observations de Xavier Driencourt, ex-ambassadeur à Alger, dans son dernier ouvrage, où il explique que les Algériens comprennent et connaissent parfaitement les Français, tandis que ces derniers qui pensent connaître l'Algérie... bien souvent, n'y comprennent rien".
Marine Le Pen souligne que "nouer des liens normaux d'un Etat souverain à un autre est beaucoup plus dans l'intérêt de l'Algérie que de la France".
"Nous ne sommes pas dépendants économiquement de l'Algérie, ni d'ailleurs du gaz algérien. C'est donc dans l'intérêt de l'Algérie que ses liens avec la France soient sains et apaisés", a poursuivi Marine Le Pen.
"Je souhaite nouer des liens amicaux avec l'Algérie, car c'est dans notre intérêt mutuel... beaucoup plus pour une question sentimentale que rationnelle ou économique", a précisé Le Pen.
"Les Algériens qui vivent déjà en France, respectent nos coutumes, notre droit français et aiment la France, qui bénéficient d'un contrat de travail et nous enrichissent de leur savoir-faire, ce qui constitue la majorité d'entre eux... n'ont pas de raison de ne pas être invités à y rester. Les autres, certes minoritaires, devront partir", a déclaré Marine Le Pen.
L'Algérie devra donc respecter "cette décision souveraine de la France de déconduire tout étranger qu'elle juge indésirable, sans condamnation pénale". Elle a également annoncé qu'en cas de victoire, les dignitaires algériens ne pourraient pas investir en France ni acquérir des biens sans une enquête préalable sur l'origine des fonds.
La vidéo intégrale peut être visionnée ici.
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