Comme on s'y attendait, les pays membres du Conseil de sécurité ont tous exprimé leur soutien aux efforts de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura. Celui-ci s'est exprimé ce mercredi 20 avril à 10h (heure de New York), dans le cadre d'un briefing à huis clos qui a vu également la participation du chef de la Minurso.

Pour l'heure, aucun communiqué n'a sanctionné cette réunion.

Deux grandes agences de presse internationales, EFE et AFP, ont annoncé que De Mistura allait entreprendre "bientôt" un nouveau voyage dans la région. C'est lui-même qui l'a indiqué aux deux agences.

De Mistura va donc prendre l'initiative de renouer le contact en vue de relancer le processus politique. Ce dernier pourrait s'acheminer vers l'impasse si Alger refuse, comme il l'a annoncé à maintes reprises, de reprendre le processus politique là où il s'était arrêté, c'est-à-dire au niveau des tables rondes à quatre.

Un ambassadeur participant, cité par EFE, a déclaré que la session avait été "semblable à toutes les autres sur ce sujet", c'est-à-dire que les pays ont réitéré leur position déjà connue.

L'émissaire de l'ONU, nommé en novembre, avait effectué sa première tournée dans la région en janvier, qui l'avait conduit à Rabat au Maroc, en Mauritanie, à Tindouf, puis à Alger.