La justice espagnole classe l’affaire Brahim Ghali
La cour d'appel de Saragosse a clos le dossier de l'affaire Brahim Ghali, disculpant par la même occasion l'ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha Laya Gonzales. La justice espagnole a considéré l’entrée illégale du chef de la milice du polisario comme étant un acte politique et gouvernemental.
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Le 27 mai 2022 à 14h37
Modifié 27 mai 2022 à 15h45La cour d'appel de Saragosse a clos le dossier de l'affaire Brahim Ghali, disculpant par la même occasion l'ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha Laya Gonzales. La justice espagnole a considéré l’entrée illégale du chef de la milice du polisario comme étant un acte politique et gouvernemental.
Un an après le début de l'enquête, le tribunal de Saragosse a rendu son verdict concernant l’affaire Brahim Ghali, entré illégalement en Espagne pour des soins liés à son infection au Covid-19. Le chef du tribunal d’instruction numéro 7 de la capitale aragonaise a fini par classer le dossier, rapporte El Mundo.
Cette décision judiciaire qui ne peut faire l'objet d'aucun recours est dans la lignée des réquisitions du parquet espagnol, qui avait demandé que l’affaire soit classée et "de ne pas poursuivre l’ancienne chef de la diplomatie espagnole, Arancha Laya Gonzales", précise la même source.
La cour d’appel de Saragosse a précisé que même si le gouvernement espagnol avait ordonné l’adoption de mesures appropriées pour que Brahim Ghali puisse entrer en Espagne, Laya Gonzales n’était pas nécessairement consciente qu'il était recherché. Selon les magistrats, "il n’y avait aucune indication de cette hypothèse", relaie El Mundo.
Par conséquent, le juge a estimé qu’il n’y avait pas de preuves pour inculper l’ancienne ministre des Affaires étrangères. Dans une déclaration relayée par EFE, Laya Gonzales a assuré qu’elle accueillerait à nouveau Brahim Ghali "car la tradition humanitaire est dans l'ADN de notre société espagnole, dans ce cas comme dans tant d'autres".
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