Covid-19 : le pic de la nouvelle vague prévu pour cette semaine au Maroc
La deuxième vague Omicron atteint son pic au Maroc. Certaines régions enregistrent un taux de positivité allant jusqu’à 40%.
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Rédaction Medias24
Le 30 juin 2022 à 11h47
Modifié 30 juin 2022 à 13h07La deuxième vague Omicron atteint son pic au Maroc. Certaines régions enregistrent un taux de positivité allant jusqu’à 40%.
Invité d'Info Soir, mercredi 29 juin sur la chaîne 2M, le Dr Mouad Merabet, coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, a commenté la progression des cas de contaminations au Covid-19 au Maroc, faisant état d'une hausse des cas de Covidose grave.
"Le Maroc en est à sa quatrième vague de transmission communautaire et deuxième vague d'Omicron, dominée par le sous-variant BA5 avec une proportion du sous-variant BA2", a affirmé le Dr Merabet. "Nous sommes au pic, ou nous nous en approchons", a-t-il précisé.
En termes de positivité, la situation est similaire à la première vague Omicron survenue en janvier dernier, bien que le nombre de cas ne reflète pas totalement la réalité en raison d'un testing plus bas, a poursuivi le Dr Merabet. Le taux de positivité reste toutefois le meilleur indicateur. La positivité maximale atteint 40% dans certaines régions, a-t-il relevé.
Dans les grandes agglomérations, la positivité commence à stagner, ce qui est "rassurant", selon le même responsable. En revanche, les cas de Covidose grave sont en augmentation, a-t-il noté.
Gravité et létalité réduites
Pour le moment, la gravité et la létalité du Covid-19 sont réduites et gérables, a relevé le Dr Merabet.
En effet, du point de vue médical, la Covidose grave a changé : durant la vague Delta, il s'agissait d'atteinte pulmonaire qui dépassait les 50% à 60%. Actuellement, il s'agit plutôt de décompensation de comorbidité causée par le Covid, a expliqué le Dr Merabet.
A l'approche de l'Aïd et de la saison estivale, la responsabilité individuelle est de mise, à travers le respect des mesures de distanciation, mais aussi l'adhésion à la vaccination, notamment pour les personnes vulnérables, a insisté le Dr Merabet.
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